dimanche 11 décembre 2011

dimanche 11 decembre 2011,soir

je pensais ecrire une fois par jour,mais c est un besoin imperieux de taper ces mots a nouveau
je viens de finir "lettre a johanna"et comme blanche je dois ecrire,l ecran a remplace le manuscrit du journal intime,d ailleurs ce n est pas un journal,je ne raconte pas ma vie au jour le jour,je ne dis pas l heure ou je me suis reveilee ce matin,si j ai pris un croissant au petit dejeuner ou si j irais voir ce film ayant de si bonnes critiques...je raconte mon passe
et a mesure que j ecris,ca ne fait pourtant que trois jours je me sens devenir differente,vide d un cote,est ce le mal qu on m a fait qui sort comme par le miracle d un acte chirurgical? je me sens aussi bizzarre,comme dans de la ouate
et j ai tant a dire...
il faudra demain que je parle des deux fois ou je me suis retrouvee dehors,c est a dire sans maison,sans argent,ne pas savoir ou dormir,la premiere fois j avais fais confiance a un mec,c etait a l epoque ou a 24 ans je faisais confiance aux hommes ,je croyais avoir droit a l amour moi aussi,quelle andouille j etais,la 2e quand on ex m a jetee dehors sans meme un centime
ce soir je vais parler de 2 sujets tres differents,brefs dans le temps mais qui m ont marques
la circoncision de mon fils,et la rencontre "programmee"avec mon ex

la circoncision de maelou

il avait entre 1 et 2 mois,mon esprit a voulu oublier ce jour,moi je ne voulais pas,mon ex avait decide que si
j ai toujours pense que la circoncision etait une mutilation sexuelle,comme l cxision
de quel droit decide t on a la place d un nouveau ne innocent,ne pouvant se defendre ou donner son avis,de couper une partie de son sexe?et si lui il le veut plus tard son prepuce? SON  prepuce
ma "tante" m avait dit au telephone,en se delectant de me faire mal
" c est lui (mon ex) le chef de famille, c est lui qui decide"(sous entendu moi la sous merde,je n avais qu a fermer la gueule,la parole d une mere n est rien!)
ca a ete fait sur notre table de cuisine,sans notre petit 2 pieces d alfortville,par un "medecin" maghrebin,pauvre petit maelou,pardon ne n avoir pas pu te proteger
aujourd hui encore j ai mal,si mal,cet acte barbare d un autre age,de quel droit l imposer a un enfant?

la rencontre avec mon ex:
la aussi j ai oublie ce jour,triste jour d un cote j aurais du fuir,d autant qu il ne me plaisait pas du tout,petit avec des cheveux crepus,et pretentieux "tres bel homme"avait il eu le culot d ecrire dans son annonce,pffff,le pire c est qu il y croit,il se sent superieur monsieur
mais si j avais fui,rini et maelou ne seraient pas la aujourd hui,donc dans un sens,j ai bien fait de rester et de le revoir,meme si lui ne voulait que ses papiers
d ailleurs il l a dit a une de ses copines 15 ans plus tard
"avec une femme comme ca(moi!) on peut juste faire des papiers"
pour en revenir a ce jour de notre rencontre,on avait RV  au RER de neuilly plaisance,on a prit le RER  apres et la il a ferme les yeux comme s il dormait,quel manque de respect deja!

aujourd hui je suis seule,mais je ne pense pas un jour pouvoir vivre a nouveau avec un homme,l amour je n y croie pas,ou plus,on s est toujours servie de moi,on m a toujours fais du mal
d ailleurs comment ,sans connaitre mon pere,pourrais je avoir une image masculine positive?bien sur il y avait auguste mais c etait mon grand pere,gentil et aimant,mais je n ai jamais eu l image du couple,ma "mere" se faisait toujours jetee par ses copains,et ma "tante" denuee de sentiments je pense qu elle est vierge aujourd hui,il est vrai que son diabete et son physique ingrat ne l ont pas servis

je vais revenir,pour leurs trouver des circonstances attenuantes,a ma maltraitance,car meme si je n etais pas battue,bien que souvent giflee malgre tout,tiens j y pense a un jour de noel,mes cousins pascal et jean luc,aimes de tous,etaient venus chercher leurs cadeaux chez nous,pascal ,a moins que ce soit jean luc peu importe,s amusait toute la journee a faire des "frites" a annick,des coups sur le dos verticaux,elle riait a gorge deployee adorant ces neveux,enfants choyes et desires s il en est,
lorsqu ils sont partis,le soir,je suis allee dans la cuisine et souriante j ai fais une "frite"a annick,et la une gifle magistrale,eh oui c etait MOI
donc pas battue gravement,pas privee de nourriture,ni meme de jouets,mais privee d amour,humiliee,rejetee,et ca ,je l ai appris plus tard,c etait une forme de maltraitance,la maltraitance morale dont j ai ete victime
donc je vais pour essayer de comprendre ,parler de l enfance de mes "mere et tante",sans les ecxuser car ca jamais je ne le pourrais,ma grand mere est morte en 1952,je ne l ai donc jamais connue nee plus de dix ans plus tard,et a ete malade(je croie une forme de tuberculose) 2 ans plus tot,donc colette et annick ont ete placees dans la famille,mon grand pere se retrouvant seul et travaillant toute la journee,
colette a ete chez joseph et marguerite,joseph etait le frere de mon grand pere,mon grand oncle donc,qui ne pouvaient avoir d enfants
annick chez la mere et soeur de ma grand mere,dont elle est restee tres proche mais qui bien sur lui preferait leur fille cherie christiane(je sais c est un peu confus la!)
enfin juste pour dire que les deux femmes qui ont fait de la petite fille que j etais leur souffre douleur des annees, n avaient pas non plus connus ou pas longtemps la douceur d un foyer uni

j ai aussi un regret,heu non 2 le premier bien sur de ne pas avoir couper les ponts definitivement avec elles le jour ou j ai eu ma studette a 21 ans tout juste(j y reviendrais),mais aussi ce jour ou a 15 ans,l assistante sociale de mon college m avait propose de m envoyer dans un foyer,pour tim mon petit chat,j ai refuse

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